Les sept morts d'Evelyn Hardcastle
Les sept morts d'Evelyne Hardcastle
Stuart Turton
1018
595 pages
9 euros
Résumé ~
Ce soir à 11 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée.
Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ?
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre.
Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée.
Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle.
Mon avis ~
Je m’étais lancée dans Les sept morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turton avec beaucoup d’enthousiasme, curieuse de découvrir ce roman dont tout le monde semblait vanter l’originalité et la construction ingénieuse. Malheureusement, la magie n’a pas opéré pour moi. J’ai dû abandonner ma lecture à environ 10 %, soit un peu plus de 70 pages, et ce n’est pas une décision que je prends souvent ni à la légère.
Dès les premières pages, j’ai eu la sensation d’être perdue, comme plongée dans un univers dont je ne trouvais ni les repères ni les codes. Le concept est ambitieux, c’est certain : une intrigue à la croisée du roman policier, du fantastique et du puzzle mental. Mais c’est peut-être justement cette ambition qui m’a bloquée. J’avais l’impression que tout partait dans tous les sens, que rien ne se posait vraiment, et que les explications tardaient à venir. Résultat : je n’ai jamais réussi à m’ancrer dans le récit, ni à m’attacher aux personnages, ni même à comprendre pleinement les enjeux.
Ce qui m’a le plus frustrée, c’est ce sentiment d’avoir envie d’aimer cette lecture sans y parvenir. On sent que Stuart Turton a voulu créer quelque chose d’unique, de réfléchi et de déroutant, mais dans mon cas, la complexité du récit a fini par éteindre tout plaisir de lecture. J’ai essayé de persévérer, de me dire que peut-être la suite m’aiderait à y voir plus clair, mais au bout d’un moment, j’ai compris que je n’avais tout simplement plus envie d’y retourner. Et quand on commence à redouter d’ouvrir un livre, c’est rarement bon signe.
Je ressors donc assez déçue, d’autant plus que ce roman avait tout pour me plaire sur le papier : une intrigue mystérieuse, un cadre intrigant, une écriture soignée. Mais parfois, même les livres les plus salués ne trouvent pas leur lecteur, et c’est aussi ça, la lecture. Peut-être qu’un jour je retenterai l’expérience, avec un autre état d’esprit ou plus de patience, mais pour l’instant, Les sept morts d’Evelyn Hardcastle restera pour moi une rencontre manquée.
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