Comme dans un roman d'été - Emily Henry

"Je sais qu'il y en a qui ne supportent pas de se sentir tout petit, m'avait-il dit un jour, mais moi, ça me plaît assez. Ca enlève un peu la pression de savoir qu'on n'est qu'un individu parmi six milliards. Et quand on traverse une épreuve, à l'époque maman était en chimio, ça fait du bien de savoir qu'on est loin d'être seul."



"Mais le plus dur, le pire de tout était en fait d'être en colère contre quelqu'un avec qui on ne pouvait pas régler ses comptes."


Comme dans un roman d'été

Emily Henry

Pocket

427 pages

9 euros 

"J'ai une faille fatale.
Je me plais à penser que nous en avons tous une"


Résumé ~

"Une vérité peut-être complexe, pas un mensonge."


Ils n'étaient pourtant pas faits l'un pour l'autre. Augustus Everett est un écrivain "sérieux", considéré comme le nouveau génie des lettres américaines. January Andrews ne compte plus les bestsellers publiés, mais dans un tout autre registre : la comédie romantique. Si elle multiplie les happy endings, Augustus réserve à ses personnages des destins épouvantables. Aux antipodes l'un de l'autre, ils vont néanmoins se croiser et se lancer un défi.
Elle passera l'été à écrire un grand roman littéraire, lui s'essayera à une comédie sentimentale. Afin de trouver l'inspiration, January organise pour Augustus des excursions romantiques, et lui l'emmène à la rencontre de personnes à l'existence brisée. Chacun devra achever son roman avant la rentrée et, bien évidemment, aucun des deux n'imagine tomber amoureux. Bien évidemment.

"Quand tout paraissait sombre et terrifiant, l'amour pouvait nous emmener danser, le rire estomper la douleur, la beauté pouvait transcender la peur."


Mon avis ~

January se retrouve dans une maison dans laquelle vivait son père avant son décès. Quelle n'est pas sa surprise  lorsqu'elle se rend compte que son voisin n'est autre qu'Augustus, son crush  et surtout ennemi de lycée. 
Les deux sont devenus écrivains et tous les eux ont le syndrome de la page blanche ... Rien de mieux qu'un petit défi pour relancer leur imagination à tous les deux.

"Ne pas croire à une chose ne nous empêche pas de la désirer."


Une très belle histoire avec des hauts très hauts et des bas très bas. Avec des rebondissements et des retournements de situation, comme on aime.

"Chacun sur cette planète était condamné à souffrir un jour. Parfois on ne pouvait rien faire d'autre que se serrer bien fort en attendant que l'obscurité nous recrache."


J'ai adoré les personnages, surtout celui de Shadi, la meilleure amie de January... D'ailleurs on ne la voit pas assez à mon goût.

"Les choses horribles ne nous détruisent jamais assez pour empêcher les belles choses de nous redonner du bonheur. Quelle que soit la quantité de merde, il y aura toujours des fleurs des champs."


Vraiment un super moment de lecture ! 

"En gros, la vie est une série de hauts et de bas, jusqu'à notre mort qui n'est pas une fin très heureuse en soit, a-t-il expliqué avec raideur. L'amour n'y change rien. J'ai du mal à suspendre mon incrédulité."


⭐⭐⭐⭐⭐

"Mais il vaut mieux être réaliste pour ne pas constamment se prendre des coups dans la figure. L'amour est nettement plus susceptible de te péter à la gueule que de t'apporter le bonheur éternel. Et si ce n'est pas toi qui souffres, c'est que tu fais souffrir l'autre."


"On ne connait jamais pleinement les gens qu'on aime."


"Oui, les gens étaient compliqués. Mais ce n'était pas des problèmes de maths. C'était un mélange de sentiments, de décisions et de hasards aveugle. Le monde aussi était compliqué. Ce n'était pas un beau film français tout en flou artistique mais un horrible merdier d'où  émergeait un peu la lumière, d'amour et de sens."

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