◘ L'autrice de "Là où l'herbe est plus verte" répond à mes questions et vous offre un exemplaire de son livre


Typhanie Moiny m'a gentiment envoyer son livre pour que je le  chronique et c'est ce que j'ai fait ici. Ainsi elle a accepté de répondre à quelques questions pour que vous en appreniez un peu plus sur elle ainsi que sur son roman que j'ai beaucoup aimé.


Je vous invite à rejoindre l'autrice sur son instagram : @Typhanie_moiny_auteure
Ainsi que son site internet ici

Interview

*A quel moment as-tu décidé de te lancer dans l'écriture, et plus particulièrement l'autopublication ?
Petite, j'ai été attirée par les livres en tant que lectrice. J'avais une grande bibliothèque dans ma chambre, que j'adorais organiser, et réorganiser. Et je me suis mise à écrire vers 12 ans, principalement, dans mes journaux intimes, et en grandissant, c'est la musique qui m'a attiré. J'ai commencé à communiquer mes émotions dans de nombreuses chansons. Il y a quelques années, j'ai vécu des choses assez difficiles, j'ai eu ce besoin d'écrire, pour moi d'abord, pour guérir et pour comprendre. Ce n'est qu'au 3/4 de l'histoire que j'ai réalisé que j'allais aller au bout, que j'étais en train de finir mon premier livre, et qu'il allait bien falloir le partager. Mon impatience m'a guidé jusqu'à l'autoédition. Il me fallait partager l'histoire de Coline rapidement. Et en chemin, j'avais ce besoin de me prouver que je pouvais le faire: sortir un roman toute seule, réaliser la couverture, en faire la promotion, etc. Aujourd'hui, je ne le regrette pas, l'autoédition est une véritable aventure qui demande beaucoup d'énergie, mais elle m'apporte tellement.

*Quelles sont tes sources d'inspirations ?
Avant d'être auteure, je suis photographe. Je l'ai été pendant 10 ans, et mes sources d'inspirations sont les mêmes: les paysages (comme l'Irlande où j'ai vécu quelques années), les caprices de la météo et la connexion entre les gens. Bien qu'en photo, c'était une connexion positive, de la complicité, de l'amour, alors qu'à l'écrit, je puise dans les relations instables et compliquées pour mieux les réparer.

*Quels sont tes genres de lectures favoris, t'en inspires-tu ?
Pendant des années, je n'ai lu qu'en anglais, et j'ai dévoré de la "chick litt", les romans de Jenny Colgan par exemple, et j'ai toujours adoré ceux du français Gilles Legardinier. Des plumes légères, agréables, de l'humour, et des sujets de réflexions glissés au milieu de tout cela.

*L'écriture est pour toi une vocation depuis toujours ou est-ce venu plus tardivement ?
Est-ce prétentieux si je réponds "toujours" ? :p Oui, depuis toujours. Je voulais vivre de l'écriture en devenant journaliste (je l'ai été quelques mois seulement), puis la photographie a pris le dessus.

*Pourrais-tu parler de ton histoire en quelques mots ?
Cette question est la plus difficile. Et oui, pourtant, c'est bien moi qui l'ai écrit, mais j'ai découvert mon roman surtout au travers des chroniques et retours de lecteurs. J'ai réalisé ces points forts et son impact, alors maintenant, je peux dire que c'est l'histoire d'une femme en souffrance, bercée presque tous les soirs par des crises d'angoisse. Vous allez comprendre au fur et à mesure la vraie provenance de ces crises. Heureusement, malgré ses blessures, elle est forte et courageuse, et saisit une opportunité au bon moment pour fuir encore plus loin, de l'autre côté de la Manche. Et là-bas, tout ne change pas comme par magie, non, elle apprend, elle apprend à se remettre en question, à comprendre, à se pardonner, à se retrouver, et tout cela dans des paysages magiques et au milieu d'une communauté bienveillante.


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