◘ Les auteurs de "Il faut beaucoup d'hommes pour faire une femme" répondent à mes questions

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Antony Altman m'a gentiment proposer de m'envoyer le livre, qu'il a co-écrit avec Elise Veith, au format numérique via la plateforme Simplement.pro pour que je le  chronique et c'est ce que j'ai fait ici. Ainsi il a accepté de répondre à quelques questions pour que vous en appreniez un peu plus sur lui ainsi que sur son roman que j'ai beaucoup aimé.

Je vous invite à rejoindre l'auteur sur son instagram : @Antonyaltman
Ainsi que vous procurer le roman ici

Interview

*Comment vous est venue l'envie d'écrire ? 
Anthony : En même temps que la lecture, sur le tard. Tout bêtement, je venais de changer de travail avec 2 heures de métro par jour et j’étais dans « le bon sens », entendez par là que j’avais une place assise. La lecture a été une telle découverte que dans l’élan je me suis dis : « Pourquoi ne pas essayer d’écrire également ? ». Et je m’y suis mis avant d’avoir fini me poser la question !

Elise : J’ai toujours écrit mais de manière intime : des souvenirs, des ressentis, des émotions, des expériences… L’écriture m’aide à accéder à plus de profondeur et clairvoyance, elle est aussi une conversation avec moi-même. Un carnet m’accompagne au quotidien et j'y note régulièrement mes pensées.  C’était sans que je le sache à l’époque ma voie toute tracée vers l’écriture d’un roman.

*Pourquoi avoir fait le choix d'écrire "Il faut beaucoup d'hommes pour faire une femme" à quatre mains ?
A : Il s’agit de mon troisième 4 mains, j’en écris d’ailleurs un autre avec Valérie Bel qui devrait s’intituler « Nous cherchions l’éternel et l’éphémère ». J’ai également co-écrit avec Catherine Lang « Le dernier roman », qui comporte un pont avec « Il faut beaucoup d’hommes pour faire une femme », en ce sens qu’il en dévoile l’origine de l’écriture.
Mes co-auteures ne se connaissent pas. A chaque fois, c’est une manière différente de travailler et c’est ce qui me plaît. En plus de l’émulation, une co-écriture peut vous emmener vers des lieux et des choses auxquels vous n’auriez jamais pensé.
Pour en revenir à  « Il faut beaucoup d'hommes pour faire une femme », il se trouve que le personnage principal  est une femme. Elise a su lui apporter beaucoup de profondeur et j’en suis enchanté !    

E : Quand Antony m’a proposée une écriture à quatre mains, j’ai immédiatement accepté, enthousiasmée par ce projet. Ce que je trouve intéressant pour le lecteur c’est qu’il ne peut savoir qui a écrit quoi, et que le subtil mélange de nos sensibilités féminines et masculines apporte au roman un côté universel auquel tout un chacun peut s’identifier.

*En tant qu'auteur/ice êtes-vous aussi lecteur/ice ? Quels genres lisez-vous ? 
A : Comme je vous l’ai dit, j’ai débuté très tard. « Les Valeureux » d’Albert Cohen a été l’un de mes premiers livres. Du coup, j’ai enchaîné sur toute la série « Belle du seigneur » incluse, qui est tout pour moi sauf un roman d’amour, mais c’est une autre histoire. Peu après, j’ai découvert « Le voile noir » de la géniale Annie Dupeyrey qui a tous les dons !
Dire qu’il m’a touché est un euphémisme. Dans l’élan, j’ai écrit « Dram » (tout seul !), mon premier roman (transgénérationnel). Aujourd’hui, j’alterne les classiques et les indépendants et si un livre me plaît, je peux le lire plusieurs fois. Vu mon entrée tardive dans le monde littéraire, je ne vous dis pas les lacunes !

E : Depuis mon plus jeune âge je lis beaucoup et tous les genres littéraires. J'apprécie aussi bien le policier, science-fiction, ou fantastique, romance, bande dessinées, essai, voyage, développement personnel, etc. Un des premiers romans qui m’a le plus marquée est Tristan et Yseult. Plus tard, j’ai découvert et adoré Barjavel, puis Haruki Murakami. Et dernièrement, j’ai été particulièrement touchée par Amours Solitaires de Morgane Ortin qui redéfinit les codes de l’échange amoureux. En conclusion, je reste ouverte à toutes les découvertes littéraires pour y puiser tout ce qui peut faire écho à ma propre sensibilité.

*Pourquoi avoir fait le choix d'écrire un ouvrage tirant vers le côté 'développement personnel'? 
A : Je n’en sais rien et c’est ce qui me plait. Dans mon travail, celui avec lequel je gagne ma vie, je dois absolument tout contrôler sous peine de problèmes en cascade. Et bien ici, il s’agit du contraire, je ne fais aucun choix, cela vient comme ça.
Quoi qu’il en soit, les commentaires laissés sur Amazon me font d’autant plus plaisir que les lecteurs (et surtout les lectrices) ont l’air d’établir des parallèles avec leur propre histoire. Je n’ai aucune ambition, si ce n’est celle de faire passer un bon moment, alors si ce roman fait se poser des questions, c’est au delà de mes espérances.

E : Nous sommes une nouvelle génération. Les mentalités ont changé, et je constate qu’autour de moi, tout le monde prend le temps à un moment de sa vie de se poser et réfléchir à ce qu’il est, ce qu’il veut, et ou il va. Je suis passée par là aussi, il était tout naturel pour moi d’écrire sur ce thème.

*Pouvez-vous nous quelques mots au sujet de votre histoire ? 
A : Votre question me fait penser à une vieille chanson de Goldman qui s’appelait « parler de ma vie ». Ca faisait : « J'voulais t'parler d'ma vie, c'est rare quand ça m’arrive / Un moment suffira, y a pas grand chose à dire ».
Je lui ai écrit un jour pour lui dire que sa chanson me touchait et j’ai eu la joie de recevoir une belle réponse. Voilà, c’est tout ce que je sais faire !

E : Nous sommes une nouvelle génération. Les mentalités ont changé, et je constate qu’autour de moi, tout le monde prend le temps à un moment de sa vie de se poser et réfléchir à ce qu’il est, ce qu’il veut, et ou il va. Je suis passée par là aussi, il était tout naturel pour moi d’écrire sur ce thème.


A nouveau je remercie Antony et Elise pour leur gentillesse et la confiance qu'ils ont pu placer en moi.

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